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Moriarty, enjoy the folk music

Publié le par Nanne

Moriarty, enjoy the folk music

Ce 24 avril, je suis allée découvrir Moriarty et le Métaphone à Oignies (62). J'avais pris la place en même temps que celle d'Emily Loizeau, quelques jours avant son concert justement lors d'un week end coup d'mou. Et rien de tel pour moi de me sentir mieux que d'assister à un concert de qualité.

Tout d'abord le Métaphone. Eh bien je n'en avais jamais entendu parlé ! Et c'est un comble pour moi ! Un petite ville en plein coeur du bassin minier a transformé un site en un endroit magnifique, toujours chargé d'histoire "le carreau de fosse 9-9bis à Oignies se situe au cœur du Bassin minier, inscrit depuis le 30 juin 2012 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre de “paysage culturel évolutif“.

Moriarty, enjoy the folk musicMoriarty, enjoy the folk music
Moriarty, enjoy the folk music
Le Métaphone fait partie de ce changement et c'est une salle absolument magnifique à l'extérieur comme à l'intérieur (même les lavabos des toilettes auraient mérité une photo !) :Le Métaphone fait partie de ce changement et c'est une salle absolument magnifique à l'extérieur comme à l'intérieur (même les lavabos des toilettes auraient mérité une photo !) :

Le Métaphone fait partie de ce changement et c'est une salle absolument magnifique à l'extérieur comme à l'intérieur (même les lavabos des toilettes auraient mérité une photo !) :

Et puis Moriarty... Je ne connaissais que de nom, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre mais j'imaginais que c'était dans le style pop rock un peu original.

Et je suis scotchée ! Arrivent sur scène, la chanteuse vêtue façon année 50 avec un gilet à pois rouge court et cintré sur ce que je crois être une jupe rouge à pois blanc (en fait c'est une très jolie robe à bustier drapé), cheveux arrangés de la même manière avec une petite fleur (un aparté dont tout le monde se moque, la forme de son visage me fait penser à celui de ma prof de yoga en plus jeune, étonnant !) et un guitariste, franco-americano-asiatique, look chemise jean.

Et ils commencent à chanter et jouer à 1 m d'un micro en quasi acoustique, le vrai. Ça je n'avais jamais vu... et entendu car j'ai eu l'impression d'être projetée 2 siècles en arrière (ben oui on est au 21è siècle en fait) en Louisianne, ou dans une maison au coin du feu version pionniers américains (non je ne parle pas de la petite maison dans la prairie !!!). Et ils recommenceront à plusieurs reprises à 5 ou 6 dans cette configuration.

Commence donc un voyage dans le temps avec 6 musiciens habillés certains décontractés actuel, d'autres dans un esprit année 50, voire zazou je dirai pour le guitariste claviériste qui a aussi une manière de danser un tantinet psychédélique ! Commence aussi un concert décalé dans le style, généreux avec 2 derniers rappels a priori pas prévus (ou prévus sur le papier mais par forcément toujours réalisés), un public qui répond, qui même questionne, qui n'a pas forcément de réponse ou alors des réponses... décalées...

Il y a donc dans le groupe, la chanteuse, le guitariste "choriste", l'autre guitariste/claviériste/"choriste", un bassiste/contrebassiste barbu à la casquette style imposant mais nounours, un harmoniciste-"kazooiste" avec sa ceinture dédiée, et le batteur au chapeau, syle Al Capone marseillais à l'allure nougaréienne ???

J'adore aussi le look vintage de certains instruments : la batterie réduite à sa plus simple expression, une caisse claire plutôt récente, un tom probablement (je ne sais plus et je vais me faire gronder) pas du tout assorti et posé sur des valises vintage elles aussi, 2 cymbales dont l'une a priori posée sur une caisse ! Un clavier façon bontempi, une guitare sèche, très usée... avec des guitares électriques beaucoup moins usées, bref là aussi un joyeux mélange détonnant...

En allant voir toujours, j'ai aussi compris pourquoi certains parlaient aussi bien anglais que français sans accent, et que l'on était fait pour se rencontrer puisque "en mars 2008, le groupe enregistre pour une compilation, une reprise du titre Enjoy the Silence de Depeche Mode. Alors en tournée, ils enregistrent leur version successivement dans une chapelle abandonnée en bordure d'une route, puis dans un grenier. C'est cette dernière version qui est retenue. Enregistrée dans l'urgence cette reprise simple et dépouillée séduit et est diffusée le lendemain de son enregistrement sur Radio Nova"

Voilà donc encore un beau concert, et encore un groupe à suivre lors de ses prochaines tournées...

photos prises avec mon téléphone portable (qualité médicocre donc)
photos prises avec mon téléphone portable (qualité médicocre donc)
photos prises avec mon téléphone portable (qualité médicocre donc)
photos prises avec mon téléphone portable (qualité médicocre donc)
photos prises avec mon téléphone portable (qualité médicocre donc)

photos prises avec mon téléphone portable (qualité médicocre donc)

et la fameuse set-list !

et la fameuse set-list !

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