Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Hate the dark blue

Publié le par Nanne

La HONTE !!!

25% pour le FN et 57% d'abstention... et la France est dans la fourchette basse !

la faute à qui ?

- aux électeurs : à ceux qui râlent mais ne font rien, aux pessimistes, aux réalistes ? (qui veulent croire à l'Europe mais ne croient pas en la politique -j'en fait partie mais les sondages m'ont incité à aller voter. Non pas "pour" un parti, car les politiques donnent une piètre image d'eux-mêmes et de la fonction et ça ne date pas d'hier, mais "contre le FN").

"...la victoire historique du FN dans un scrutin national ne provoque pas de réaction collective, comme si l'encéphalogramme démocratique restait désespérément plat..." (le monde 26/05/2014)

- aux hommes politiques de tout bord, le Président en tête, absolument insignifiant et pas armé pour une mission de cette ampleur, mais également ses "amis" et ses adversaires...

"...Mais les paroles du chef de l'Etat n'ont pas plus de poids à l'échelle européenne que sur le territoire français, et ses discours n'impriment plus, nulle part, ni à Bruxelles, ni à l'Assemblée, ni à Forbach, ni à Lille ou Marseille, ni même au sein du " href="http://www.lemonde.fr/parti-socialiste/">Parti socialiste. Dans l'opinion, François Hollande est passé au-delà de la colère, il relève désormais d'une forme d'indifférence – le pire qui puisse aujourd'hui arriver à un homme politique, tant celle-ci signe son impuissance." (le monde 26/05/2014)

Et maintenant ?

Peut-on faire comme l'Islande sans sortir de l'Europe ?

Pourquoi n'a-t-on pas tiré les leçons de la crise (ou les crises) -question naïve s'il en est...

Pourquoi les banques et la finance sont-elles encore toutes puissantes ?

Peut-on éviter une guerre ? (l'Ukraine n'est pas loin, a-t-on déjà oublié l'ex-Yougoslavie, on pensait qu'aucune guerre ne serait plus possible également avec l'Europe...)

L'Europe n'est pas qu'un vieux continent mais c'est encore une nouvelle entité (1957) que personne ne maîtrise apparemment...

et c'est particulièrement agaçant quand une personne lambda veut y croire à cette Europe... enfin voilà, quelques petites réflexions jetées ça et là...

Ci-dessous, un article écrit par un banquier, oui ! et de surcroît PDG de sa banque !!! En allant sur le blog, vous verrez également des commentaires qui plairont aux uns... ou aux autres...

Vu de New York : l’Europe a-t-elle perdu confiance en elle ?

Dire que les élections européennes enthousiasment les New Yorkais serait contraire à la vérité. Leur dernière passion est l’Ukraine et l’élection présidentielle de ce pays, qui se situe le même weekend que les élections européennes. De plus, ils considèrent que l’Europe n’a pas le courage de ses convictions sur le sujet et réagit mollement aux attaques de leur ennemi préféré : le Camarade Putin.
Si l’on y ajoute les jeux politiques qui se trament pour savoir si l’élection du parlement va ou non désigner le prochain Président de la Commission, il n’en faut pas plus pour qu’un Américain, fut-il europhile ou compétent, décroche de ce sujet rapidement.
Cynisme ? Pas du tout.
Déception ? Certainement.
Incompréhension ? Sans aucun doute.
Espoir ? Parfois
Ce qui sidère cependant, c’est une Europe qui, avec tous les atouts, les richesses, les talents et l’histoire qui sont les siens, est prise d’une crise de confiance cyclothymique.

46% des New Yorkais sont nés en dehors des Etats-Unis

On oublie parfois à quel point la ville de New York est une ville d’immigrés. Parmi eux, les Européens sont une composante importante. Ils ne voteront pas massivement aux élections européennes, car l’enjeu leur échappe.
Aucun Commissaire européen ou ministre des Pays membres ne s’est donné la peine de rencontrer cette communauté qui atteint à New York au moins un demi-million d’habitants. Les New Yorkais rendent bien à l’Europe l’indifférence de celle-ci.
Alors, me direz-vous, pourquoi ne se renseignent-ils pas ? Il faut reconnaitre que TV5 Monde a fait un effort remarquable. De débats en informations, la seule chaine francophone qui émet à New York a vraiment multiplié les opportunités d’apprendre l’Europe.

Les Européens de New York sont-ils convaincus par l’Europe? Certes, ils ne sont pas moins critiques que les Européens d’Europe, mais vu d’ici, le spectacle de la division européenne et les voix extrémistes contre le maintien de l’Euro ou de l’Europe prennent une dimension hallucinante.

Leurs questions abondent :
Vous avez une devise et vous en voudriez plusieurs ?
Vous pesez économiquement plus que les Etats-Unis et vous voudriez diviser ce pouvoir ?
Vous avez réussi à ajouter une forme d'identité européenne qui vous permet de voyager les uns chez les autres et vous voudriez la détruire ?
Votre commerce est essentiellement intra-communautaire et vous voudriez le fractionner ?
Vous avez des taux d’intérêt qui ont sauvé vos pays surendettés et vous voudriez les augmenter dans les pays faibles ?

L’Europe est trop importante pour être affaiblie
Quand les hommes politiques européens viennent à New York, ils n’ont pas de plateforme européenne. Chacun s’occupe des ressortissants de son propre pays. A New York, l’Europe est absente : pas même de représentation diplomatique (sauf pour les Nations-Unies). Aucune forme de communication vers le public américain n’a été mise en place.
Pourtant, vue d’ici, l’Europe est avant tout un partenaire, une puissance avec laquelle il faut compter, un continent dont la diversité n’a rien à envier aux Etats Unis.
D’où vient cette crise de confiance qui ne se justifie ni dans les faits ni dans la perception que l’Amérique a de votre puissance? Pourquoi critiquer le seul leader européen d’envergure, Angela Merkel, sans qui les pays en crise n’auraient pas pu rebondir aussi rapidement ?

Le Traité Transatlantique est une négociation, pas une menace

A travers le monde, des traités transcontinentaux se négocient. Il s’agit de lever les barrières inutiles aux échanges commerciaux et financiers. Récemment un accord a été trouvé avec la Corée, malgré le lobby des constructeurs automobiles américains. Le traité Transpacifique est à peu près bouclé. Il inclut le Canada et l’Amérique latine mais aussi le Japon, Singapour et bien d’autres.
Par définition, il s’agit d’un accord dans lequel chacune des parties fait des concessions.
Dans un aveu de faiblesse, la France a d’emblée décidé qu’elle voulait une exception culturelle alors que c’était totalement hors-sujet. Ce ne sont pas des obstacles commerciaux qui empêchent les musiciens, cinéastes, architectes, acteurs, éditeurs et écrivains de se rendre aux Etats Unis oú la culture francophone jouit d’un succès impressionnant. Croit-on vraiment que l’avenir demande des droits d’entrée pour la musique ou le cinéma américains ?
Tout se passe comme si, d’emblée, une négociation transatlantique signifiait une capitulation de l’Europe. Il y a autant de réticences aux Etats-Unis au traité européen. C’est cet apriori défaitiste qui caractérise l’opposition à ce traité en Europe. Ce vendredi, une conférence de presse informera sur les progrès du 5eme round de négociations.

Refuser la médiocrité et l'extrémisme

L’Europe est affaiblie par les discours contradictoires de ses dirigeants. Les électeurs européens arriveront-ils à surprendre par leur vitalité ? Il serait catastrophique de laisser les urnes aux mains de vos extrémistes.

L’Europe est la plus belle réalisation de l’après-guerre.

Le saviez-vous ? La médiocrité tue…
Cette fausse démocratie a le goût, j'oserais dire le culte de la médiocrité. Tout ce qui est supérieur lui est suspect. On pourrait la définir la ligue de tous ceux qui veulent vivre sans travailler, consommer sans produire, arriver aux emplois sans y être préparés, aux honneurs sans en être dignes ! "
Louis Pasteur 1822-1895

23 mai 2014, par Georges Ugeux

Commenter cet article