Cats news : mon armée du chatlut !

Publié le 20 Décembre 2015 par Nanne

Catégories : #Cats... & others animals

Sur cette photo datant de septembre 2013, ma Chatounette était encore là. J'avais décidé de gardé les 2 petits (frère et soeur) Volnay et Chablis, et Catwoman (grise et blanche), leur mère, s'invitait régulièrement. L'histoire de Volnay et Chablis, c'est ici

Au printemps 2014, un chat (une vieille mémère) tourne autour de chez moi, s'installe au soleil sur le toit de l'abri de jardin du voisin. Je vois qu'elle n'est pas en pleine forme, mais avec les 2 loustics, je me dis que c'est assez (comme la baleine...).

Je lui donne malgré tout à manger dehors (ben voui j'ai un petit coeur). Je la soigne un peu car pleine de choriza et finalement après les vacances d'été, check up chez le véto et je commence à la faire rentrer. Après 1 ou 2 tentatives, elle s'habitue très vite. Eh oui c'est que, sous un toit, on ne subit plus la pluie, on a à manger régulièrement, y'a des coussins moelleux !

Baptisée Trico (car tricolore), c'est une chatte probablement abandonnée, probablement accidentée, le véto a senti une cicatrice sous le ventre, elle n'a plus de queue donc impossible de sauter très haut (fauteuil, lit ou chaise c'est le maximum). Par contre tant qu'elle vivait dehors, elle grimpait comme un alpiniste sur la palissade pour aller se dorer la pilule au soleil et redescendait à reculons de la même manière. Très surprenant à voir ! Bon maintenant, c'est terminé, trop fatigant !

Nouvelle photo de famille et certainement parmi les dernières. Mon Volnay est atteint de la PIF (péritonite infectieuse féline), la forme sèche. 20 % des chats en seraient atteints, avec des formes plus ou moins fulgurantes. C'est une maladie incurable, on ne peut qu'essayer d'améliorer leur confort de vie.

Amaigrissement important, douleurs, après avoir cru que c'était des vers, puis une visite chez un premier vétérinaire où il a eu une injection d'antibio, je l'amène dans une clinique vétérinaire (oui j'ai 2 types de véto, à l'ancienne et moderne).

Après une prise de sang chez le véto, on lui découvre une hémobartonellose que l'on commence à traiter avec des corticoïdes. Quelques semaines plus tard au contrôle, les résultats ne sont pas concluants. On recommence le traitement, puis de nouveau un contrôle, moins d'anémie et toujours des globules blancs élevés. Là on me propose d'aller dans une clinique spécialisée Oncovet, où le vétérinaire m'explique tous les cas de figure pouvant être liés à ses résultats, ce qui a déjà été éliminé (test leucose négatif...), ce qui est encore possible. Et la PIF en fait partie. On fait une autre prise de sang dont une partie est aussi envoyée à un autre labo et une échographie abdominale. On continue le traitement par corticoïdes enrichis d'injections de vitamine B12 1 fois par semaine pour une meilleure assimilation.

A ce moment là, le diagnostic de la PIF semblait clair, rétrospectivement, car mon 1er véto me l'a confirmé lorsque je lui ai fourni le dossier en septembre lors de la vaccination des autres cats. Mais les autres vétérinaires ne me l'ont pas confirmé à l'époque.

Pour cause de 2 semaines de vacances en août, on reprend en partie le traitement avec les injections de vitamine B12 que j'ai fini par faire moi-même. C'est en octobre que la vétérinaire, au vu des résultats de Volnay toujours pas top, me confirme que c'est la PIF puisque le traitement aurait dû résoudre son inflammation intestinale. Volnay avait quand même repris pas mal de poids pendant cette période -entre avril et août)

Elle me dit d'arrêter les corticoïdes, car pour le coup, ce n'est pas bon pour le chat. En traitement anti-douleurs, elle prescrit du Métacam, que j'ai vite arrêté car trop d'effets secondaires (je ne comprends d'ailleurs toujours pas pourquoi c'est prescrit car à chaque fois que j'ai dû l'utiliser, les effets négatifs se faisaient très vite sentir). Du coup on part sur le phosphaluvet.

J'ai décidé de prendre un autre avis, le vétérinaire d'une de mes amies, qui m'a même fait très gentiment une consultation par téléphone et m'a conseillé de donner du Tonivit (un booster d'immunité) et de continuer les corticoïdes . Lui il aurait préféré en injectable (ce qu'on a fait finalement, mais j'estime pas ça très concluant au vu de la réaction de Volnay). Et peut-être qu'il aurait fallu le faire plutôt. Et peut-être aussi que cela n'aurait rien changé.

Donc pour l'instant, c'est Tonivit 4/5 gouttes dans très peu de pâté (pour être sûre que ce soit absorbé) tous les 15 jours, 1/2 dermipred 5 mg tous les 2 jours, et du phosphaluvet (3 fois par jour maxi) en cas de crise et si possible à distance car c'est une sorte de plâtre liquide donc ça peut limiter les effets des médicaments. Mais quand on entend son chat hurler...

Cela dit je sais que je suis proche de la fin. Cela m'étonnerait que Volnay survive plus de quelques mois...